Souvent, les dansistes impriment nos rétines et convoquent nos émotions sans écrire les traces de leurs chorégraphies et les dessinistes organisent leurs gestes en fonction des traces à déposer sur le papier.

Apparemment antinomiques, ces différentes façons de construire les mouvements se rejoignent au cœur du projet Mobiles Tragestes.
Sur scène, les corps dansants inspirent et génèrent des dessins qui s’accumulent et les corps dessinants chorégraphient

leurs traits en fonction de la danse.
Qui fait quoi ? Qui influence qui ? Les actions simultanées de ces corps actifs sont accompagnées par des dispositifs mécaniques, graphiques et sonores, qui enrichissent ou contraignent les échanges

en construction et les actions engagées.


Fruit d’une coopération entre la compagnie creusoise
Les Objets Perdus (autour du projet « les Mécanographes ») et la compagnie de danse marocaine Col’Jam, cette performance atypique et
tonique conjugue des expressivités différentes. Ancrée - encrée - dans l’instant, elle compose un témoignage vibrant de trajectoires distinctes partageant une démarche commune.

 


Mobiles Tragestes : jeu de construction instinctif qui dessine la danse et danse le dessin. Des corps bougent. Des machines bougent. Des mouvements se dessinent. Des dessins bougent. Des sons circulent. Des échangent se trament. Des objets s’envisagent. Des rencontres
apparaissent. Des images se façonnent. Des équilibres se tentent.

Des énergies cheminent main dans la main, pied à pied, tête en l’air…
Toujours
mobiles, nos trajets se tissent et nos gestes s’imprègnent le temps d’un espace ouvert, l’espace d’un temps suspendu.